La Turquie souhaite rejoindre les BRICS pour construire des alliances au-delà de l’Occident
Un média américain a annoncé que la Turquie a officiellement demandé à rejoindre le groupe des BRICS, des nations émergentes, alors qu’elle cherche à renforcer son influence mondiale et à forger de nouveaux liens au-delà de ses alliés occidentaux traditionnels.
La Turquie a officiellement demandé à rejoindre les BRICS en raison de son mécontentement quant aux progrès de son adhésion à l’Union européenne, a rapporté Bloomberg. Selon les sources, qui ont requis l’anonymat car elles ne sont pas autorisées à commenter, le point de vue de l’administration du président Recep Tayyip Erdogan est que le centre de gravité géopolitique se déplace des économies développées.
La nouvelle initiative diplomatique du pays reflète ses aspirations à cultiver des liens avec toutes les parties dans un monde multipolaire, tout en remplissant ses obligations en tant que membre clé de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord, ont-ils déclaré.
Les sources médiatiques ont ajouté que la Turquie avait fait sa demande d’adhésion aux BRICS il y a plusieurs mois, en raison de sa frustration face au manque de progrès dans sa tentative de plusieurs décennies d’adhérer à l’Union européenne.
Formé en 2006, le groupe des Brics était initialement composé de quatre pays: le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine. L’Afrique du Sud a rejoint le groupe en 2011. À l’issue du 15e sommet des Brics qui s’est déroulé du 22 au 24 août à Johannesburg, un élargissement du groupe a été annoncé. L’Égypte, l’Iran, les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite et l’Éthiopie y sont intégrés depuis le 1er janvier 2024. Dans le même temps, la Russie a pris la présidence tournante du groupe.