Réaction de la société française Orano après son écartement de l’exploitation d’une mine au Niger
La société française Orano à indiqué dans un communiqué, avoir pris acte de la décision du gouvernement nigérien de lui retirer l’exploitation de la mine d’Imouraren. Elle déplore la décision et dit rester disponible et ouverte.
Communiqué
Orano prend acte de la décision des autorités du Niger de retirer à sa filiale Imouraren SA son permis d’exploiter le gisement, et ce malgré la reprise des activités sur site conformément aux attentes qu’elles avaient exprimées.
Engagé depuis plus de 50 ans au Niger, Orano participe avec ses partenaires au travers de ses filiales à la valorisation du potentiel uranifère du pays et au développement des régions du Nord Niger.
Orano s’est toujours inscrit dans une démarche responsable de partenariat et de transparence, agissant en concertation continue avec l’Etat du Niger et les parties prenantes locales, notamment dans le cadre de la feuille de route ambitieuse et de long terme définie dans l’accord global de partenariat signé en mai 2023.
Les conditions actuelles du marché, avec une hausse favorable du cours de l’uranium, permettent d’envisager à nouveau une mise en exploitation d’Imouraren. Tenant compte du contexte, et en réponse à la sollicitation des autorités, Orano avait soumis à l’Etat du Niger une proposition technique concrète permettant cette mise en valeur le plus rapidement possible.
A cet effet, les infrastructures ont d’ores et déjà été réouvertes depuis le 4 juin 2024 pour accueillir les équipes de construction et faire avancer les travaux.
Orano s’inquiète de l’impact négatif qu’aura cette décision de retrait du permis d’exploitation du gisement sur le développement économique, social et sociétal de la région.
Orano reste disposé à maintenir ouverts tous les canaux de communication avec les autorités du Niger sur ce sujet, tout en se réservant le droit de contester la décision de retrait du permis d’exploitation devant les instances judiciaires compétentes, nationales ou internationales.