Présidentielle 2026 : Éric Houndété, le choix naturel et du consensus chez les Démocrates ?

Alors que le parti Les Démocrates boucle son appel à candidatures pour la présidentielle de 2026 avec une impressionnante liste de 34 prétendants, une figure émerge comme le choix évident, naturel et fédérateur : Éric Houndété.
Ancien vice-président du Parlement et président fondateur du parti depuis 2020, cet homme politique chevronné incarne non seulement l’expérience requise pour défier la mouvance au pouvoir, mais aussi l’esprit d’unité qui manque tant à l’opposition béninoise. Dans un contexte où 34 candidatures ont été enregistrées, opter pour Houndété serait un acte de sagesse stratégique, évitant les divisions internes et consolidant un consensus large au sein du parti.
Né le 7 septembre 1963 à Cotonou, Éric Houndété a bâti une carrière exemplaire, marquée par un engagement inaltérable pour la nation. Diplômé de l’École Polytechnique de Cotonou, il a servi comme député à plusieurs reprises depuis 2003, assumant des responsabilités clés telles que la présidence du groupe parlementaire Union fait la Nation.
De 2015 à 2018, en tant que vice-président de l’Assemblée nationale, il a défendu avec sérénité les intérêts des Béninois, loin des postures partisanes extrêmes. « Nous sommes députés pour la nation, pas pour Patrice Talon », déclarait-il en 2023, illustrant sa vision qui transcende les clivages. Aujourd’hui vice-président du principal parti de l’opposition, Houndété a su dialoguer avec le pouvoir, comme lors de son audience avec le président Talon en avril 2023 pour consolider le dialogue politique. Cette modération, qualifiée de « force tranquille » 28 , le positionne comme un leader capable de rallier les sensibilités diverses au sein des Démocrates, un parti né en 2020 et aujourd’hui dirigé par l’ancien président Boni Yayi.
Choisir Houndété, c’est opter pour le consensus. Parmi les 34 candidats, incluant des figures comme Bio Sawe Yacoubou ou Daniel Edah, il émerge comme « l’improbable mais légitime », soutenu par une base militante qui apprécie son ancrage territorial et ses actions concrètes, critères fixés par le parti en septembre 2025. Son leadership a déjà permis aux Démocrates de valider leurs candidatures aux législatives de 2022, prouvant sa capacité à unir pour gagner.
En formant un duo présidentiel, il pourrait s’allier à une figure complémentaire, comme une vice-présidente issue des régions, renforçant l’inclusivité. Face à Romuald Wadagni, dauphin investi par la majorité, Houndété offre une alternative crédible : un programme qui pourrait être axé sur la démocratie inclusive, la lutte contre la corruption et le développement équitable, sans les excès qui fracturent.
Les Démocrates, qui ont lancé leur machine électorale en septembre dernier sous la houlette de Boni Yayi, ne peuvent se permettre les querelles intestines. Houndété, avec son calme serein et son bilan irréprochable, malgré des choix parfois discutables, est le ciment de l’unité au sein de cette opposition actuelle.
En le portant au pinacle, le parti non seulement honore son histoire, mais trace la voie d’une victoire collective probable en 2026. Le consensus n’est pas une option : c’est une nécessité, et Houndété en est l’incarnation parfaite au sein de ce parti qui n’a clairement pas beaucoup d’alternatives.