PAG et construction des marchés modernes: Patrice Talon déroule son programme avec un succès indéniable

PAG et construction des marchés modernes: Patrice Talon déroule son programme avec un succès indéniable
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Presque sans tambours ni trompette, Patrice Talon conduit avec brio son programme de construction de marchés modernes sur tout le territoire national. Ce projet qui était apparu, pour certains, comme de la démagogie, il y a quelques années, s’est patiemment et méthodiquement concrétisé sous les yeux des Béninois. Avec sur la totalité des marchés déjà achevés, de belles infrastructures sorties de terres, un peu partout dans le pays, avec de nouvelles commodités et de réels efforts d’espaces, d’assainissement et d’hygiène. Le rêve est devenu réalité, du moins pour ceux qui font preuve de bonne foi.

Quand le ministre e l’Environnement et du Cadre de Vie, José Tonato parlait de marchés modernes prévus par le Programme d’action du gouvernement, très peu avaient une idée précise de ce qui était réellement prévu. Et cela pourrait se comprendre. Ceci s’explique en effet, pour l’essentiel, par le fait que, par le passé, les programme d’action du gouvernement n’étaient bien souvent que de chapelets d’intentions et de vœux pieux qui se matérialisaient rarement ; de sorte que les programmes d’action de gouvernement suscitaient peu d’intérêt. Depuis 2016, une autre approche de programme d’action du gouvernement voit le jour avec des visions concrètes, suivies de réalisations réelles et palpables.

On pourrait reconnaître au moins une seule chose à Patrice Talon et sa rupture : qu’on soit simple observateur, acteur politique, même de l’opposition, avec un peu de franchise, qu’il y a, depuis l’avènement de la rupture, trève de discours sur ce qui se fait, sur ce qui a été effectivement réalisé, et que l’on peut soi-même constater aisément. Un autre style de gouvernance en matière de mise en place d’infrastructures est adoptée, pour laisser les actes et les réalisations concrètes parler à la place des discours politiques. Les poses de premières ont disparu ainsi que les grandioses cérémonies de lancements de travaux. Même les inaugurations de chantiers achevés ne donnent plus l’occasion de manifestations populaires tous azimuts.

Un bond en avant visible et indéniable

Que l’on réside à Cotonou, Porto-Novo, à Djougou, à Abomey, à Natitingou ou ailleurs dans les grandes villes du pays, l’on doit avoir déjà au moins aperçu ces marchés modernes, véritables joyaux avec une architecture particulière presque uniforme qui surplombent des endroits bien aménagés que l’on ne peut s’empêcher d’admirer, avec forcément avec une certaine fierté ; même si on n’est pas toujours sur la même d’onde que le régime de la rupture.

C’est normal, qu’en politique, comme dans d’autres domaines de la vie, qu’il n’y ait pas unanimisme et qu’il y ait des divergences d’approche ou de vue. Cependant, on pourrait admettre, qu’en termes de marchés modernes aujourd’hui, le Bénin a réalisé un progrès indéniable, si on jette un regard sur le passé de ces mêmes marchés, aujourd’hui complètement transfigurés dans le bon sens. Un bond en avant a été fait. Le pays a progressé comme dans d’autres domaines d’ailleurs, surtout sur le plan des infrastructures, d’une manière générale.

Un progrès méthodique et rigoureusement planifié

On se rappelle, lors de la présentation de ce projet de construction de marchés modernes, qu’il est question de construction de 35 marchés répartis sur l’ensemble du territoire à travers 02 types d’architecture : la halle pour les marchés urbains et les hangars améliorés pour les marchés régionaux.

Suivant la fiche technique, la construction de nouveaux marchés permettra, à terme, l’augmentation du nombre de places, une meilleure répartition des stands avec des espaces de rangement et magasins, un impact positif sur la santé publique, une meilleure catégorisation des espaces de vente par type de produits et d’activités, la spécialisation de certains marchés. Une recherche de rationalisation, de commodité, de convivialité et de beauté.

Le projet était subdivisé en deux phases dont les 02 premières sont constituées de 10 marchés chacune. La première concerne les marchés de Tokplégbé, Aïdjèdo, Wologuèdè, Cadjèhoun, Gbégamey, Mènontin, Amawuignon, Houègbo, Azovè et Glazoué. La deuxième, les marchés de Pk3, Midombo, Ste Trinité, Cococodji, Pahou, Natitingou, Djougou, Ahouangbo, Houndjro et Ouando. Le début des travaux de ces deux phases était prévu pour le second trimestre de 2019. Le pari semble être tenu.

En terme d’augmentation de places disponibles, pour le marché de Gbégamey, il est prévu 1000 places , contre 570 sur le site au moment de la destruction des anciennes installations. En ce qui concerne le marché d’Aïdjèdo, 324 places sont disponibles aujourd’hui contre 218 avant la construction du nouvel ouvrage . Il faut indiquer, en effet, quatre ans après le lancement successif des travaux de construction de ces marchés, que ces ouvrages sont sortis de terre et sont, depuis un moment, un à un, mis en service par une nouvelle structure de gestion des marchés qui a été créée.

De nombreux autres chantiers de construction de marchés sont en cours, notamment au stade de l’amitié GMK à Cotonou, à Abomey -Calavi. Avec une certaine discrétion, ces infrastructures marchandes, très utiles pour l’essor économique et social du pays sont réalisées. Jusqu’à lors personne ne soupçonne un quelconque « éléphant blanc » comme par le passé.

Ganhi, comme une aire de centre d’affaires

A Cotonou, le nouveau marché Ganhi surplombe désormais le centre commercial de la ville avec une architecture particulièrement imposante ; ce qui donne totalement un autre visage et attrait à cette partie de la ville qui jouxte le port de Cotonou et avec une concentration des banques et autres grandes entités économiques. Il y a encore quelques mois, ces lieux étaient en piteux état, un capharnaüm et de gros problèmes de concentration et d’assainissement.

Selon les projections, il est prévu que ces nouvelles infrastructures marchandes modernes soient bénéfiques pour Cotonou et pour les autres villes où elles sont implantées sur le plan esthétique. Il est envisagé en outre une meilleure gestion des déchets, la disponibilité en nombre suffisant de toilettes hygiéniques. Ces nouvelles infrastructures disposent également de lieux de restauration, d’infirmerie et, pour certains de garderies d’enfants.
Le souhait que tout Béninois de bonne foi puisse formuler est que Patrice Talon achève ces chantiers, dans les meilleures conditions, comme prévu, de préférence avant la fin de son mandat, ou tout au moins la dynamique impulsée à ce progrès se poursuive même après son règne et que ces joyaux soient bien gérés et bien entretenus par leurs usagers et les autorités de gestion des marchés.

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