Le gouvernement répond au parti Les Démocrates sur les plans supposés d’assassiner Boni Yayi
Le gouvernement béninois vite fait de balayer du revers de la main les déclarations du parti Les Démocrate, selon lesquelles un projet d’assassinat contre l’ex président Boni Yayi et plusieurs responsables du parti d’opposition, était en cours d’élaboration.
Lors du compte rendu du Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement Wilfried Léandre Houngbédji, a été interrogé sur le communiqué du parti Les Démocrates qui a déclaré que les vies des hauts responsables de la plateforme politique seraient en danger. Pour le porte-parole, il s’agit d’une manière pour ce parti d’opposition d’exister alors qu’il n’y a pratiquement plus de raison de critiquer le gouvernement.
« Dans un pays où il n’est pas possible d’accuser le gouvernement de paresse au regard de l’ampleur des chantiers qu’il ouvre ici et là sur le territoire national ; dans un pays où il n’est pas possible de l’accuser non plus sur la qualité des infrastructures qu’il réalise et que chacun voit… et où l’opposition n’est pas tenue de commenter ce que fait bien le gouvernement, dans un tel pays, que reste-t-il souvent à l’opposition pour exister? Il faut faire de la manipulation, il faut inventer les situations, il faut créer l’actualité s’il n’y en a pas », a indiqué Houngbédji.
Dans la suite de ses explications, le porte-parole du gouvernement béninois a fait comprendre que « chaque fois, ou de façon régulière, cette opposition soulève un sujet qui n’en est pas et dès qu’il est vidé, un autre apparait. On l’a connu sur la révision de la Constitution, les histoires de troisièmes mandat qui n’ont jamais existé… Maintenant que ce sujet leur est retiré, il fallait en trouver un autre, et c’est celui-là dont vous parlez, le prétendu plan pour assassiner les responsables au premier plan du parti ».
« La libre circulation des personnes et des biens, est une chose absolument garantie au Bénin.
le président du parti les Démocrates, qui, hier, pendant qu’il est aux affaires, par peur ou par dégradation des routes, pouvait quitter Cadjèhoun pour échangeur Godomey en hélicoptère, Cotonou pour Tori en hélicoptère ou faire le tour pays en hélicoptère. Aujourd’hui, il roule sur les routes du Bénin en toute quiétude et, vous le voyez aller ici et là à la recherche de vitamine D, pourtant et rien ne lui arrive. Et subitement, il découvre qu’il y aurait un plan pour l’assassiner ou pour assassiner ou assassiner les responsables de ce parti », a indique le porte-parole. .
