La Belgique estime que la guerre à Gaza doit cesser immédiatement

Le Premier ministre belge s’est dit vendredi préoccupé par les pertes civiles dans la bande de Gaza, réitérant son appel à un cessez-le-feu immédiat. « Notre exigence est un cessez-le-feu immédiat », a déclaré Alexander De Croo en réponse à une question de l’agence de presse Anadolu sur la situation dans l’enclave assiégée lors de la conférence de Munich sur la sécurité.
Citant le chancelier allemand Olaf Scholz, il a souligné qu’il y avait trop de violence et qu’il y avait trop de victimes civiles innocentes. « La seule façon d’apporter de l’aide aux personnes qui en ont le plus besoin est d’arrêter la violence, c’est d’apporter une aide humanitaire, mais c’est aussi de libérer les otages, tous les otages », a-t-il souligné.
De Croo a souligné l’importance de se réunir autour d’une table après la cessation de la violence afin de construire enfin sur la solution à deux États, qui, selon lui, est « la seule façon de répondre aux demandes des deux côtés, aux demandes des habitants de Palestine et de Gaza qui veulent la perspective d’une vie sûre, mais aussi les exigences du peuple israélien (qui) veut des garanties pour sa propre sécurité.
Israël estime que 134 Israéliens sont toujours détenus à Gaza après que l’armée israélienne a réussi lundi à libérer deux otages dans la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.
Plus tôt, le Premier ministre belge avait appelé Israël à « mettre pleinement en œuvre un arrêt rendu par la Cour internationale de Justice (CIJ) sur l’attaque israélienne dans la bande de Gaza assiégée ». Israël est accusé de génocide par la Cour internationale de Justice, qui, dans une décision provisoire en janvier, a ordonné à Tel-Aviv de mettre fin aux actes de génocide et de prendre des mesures pour garantir qu’une aide humanitaire soit fournie aux civils à Gaza.
Israël bombarde la bande de Gaza depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre. L’attaque israélienne qui a suivi a tué au moins 28 663 personnes et provoqué des destructions massives et une pénurie de produits de première nécessité. Environ 1 200 Israéliens auraient été tués dans l’attaque du Hamas.
La guerre israélienne contre Gaza a poussé 85 % de la population du territoire au déplacement interne dans un contexte de graves pénuries de nourriture, d’eau potable et de médicaments, tandis que 60 % des infrastructures de l’enclave ont été endommagées ou détruites, selon l’ONU.