Conseil des ministres : Le Bénin résolument engagé dans la mise en valeur de son patrimoine socioculturel

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Un peuple sans mémoire et sans repères est un peuple absent de l’histoire du monde. C’est un défi existentiel de mémoire que le Bénin veut relever sur tous les plans en protégeant davantage ses aires socioculturelles, dans un contexte mondial envahissant, où l’identité des cultures peut vite se fondre dans un environnement communicationnel créé par les sociétés modernes, dont les cultures se veulent dominantes de la planète terre. En s’engageant à mieux sauvegarder la quintessence de nos aires socioculturelles le gouvernement fait une option efficace de protection et de vivification  de notre société et ses composantes ethniques, culturelles cultuelles et leur civilisation.

La Création d’agences de sauvegarde de la culture dans les aires socioculturelles en République du Bénin permet de mieux en promouvoir et préserver les identités.

Dans le communiqué publié ce jour à l’issue du conseil des ministres, le gouvernement renseigne que « L’objectif visé en créant ces agences est de promouvoir la mise en valeur des éléments constitutifs du patrimoine des aires concernées, notamment Ies traditions et expressions orales, les arts de spectacle, Ies pratiques sociales, les rituels, les événements festifs, les connaissances se rapportant à la nature et à l’univers ainsi que les savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel pour autant qu’ils ne contreviennent pas aux lois et règlements en vigueur. ». Un patrimoine socioculturel donc  étendu et riche. Ces agences, indique le conseil, sont « Constituées sous la forme d’établissement public à caractère social et scientifique »

Agences et  plans de sauvegarde

Puis il fixe leur mission principale  « d’élaborer, sur la base des orientations du gouvermement, des plans de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, en liaison avec les communautés, groupes et/ou individus, le cas échéant. Elles se chargeront également d’assurer leur mise en ceuvre dans la perspective d’améliorer leur contribution au développement socioéconomique du pays. »

Les agences citées dans ce cadre, et selon les aires socioculturelles, sont : l’Agence de sauvegarde de la culfure Adja-Tado ;  l’Agence de sauvegarde de la culture Yoruba; l’Agence de sauvegarde de la culfure du Grand Borgou ; l’Agence de sauvegarde de la culture des Montagnes. Le gouvernement a pris la précaution  de signaler qu’elles ne disposent pas de territoires physiques de compétence mais couvrent plutôt des espaces socioculturels. A bon entendeur.

« Une fois opérationnelles, ces agences dont les statuts ont été par ailleurs approuvés, constitueront un creuset pour l’appropriation et la valorisation du patrimoine culturel immatériel de notre pays. » ajoute le communiqué.  Une belle intention mais aussi une grande ambition dont la résolution des nombreux défis, dépendra de l’engagement de l’Etat, de la volonté des communautés à y adhérer en toute connaissance de cause et sûrement par la sensibilisation et l’engagement participatif de la communauté scientifique impliquée dans la recherche et la protection du patrimoine ethnographique, culturel, artistique… du Bénin.

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Eustache Léon Brathier

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