Clôture de la première session ordinaire 2025 de la Haac : Édouard Loko fixe le cap

Clôture de la première session ordinaire 2025 de la Haac : Édouard Loko fixe le cap
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Après quatre mois de travaux intenses, la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac) a bouclé sa première session ordinaire de 2025. Lors de la cérémonie de clôture, le président Édouard Loko a dressé un bilan critique et ambitieux, tout en annonçant des mesures fermes à l’approche de la présidentielle de 2026.

La Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac) a clôturé, jeudi 26 juin 2025, sa première session ordinaire de l’année, ouverte depuis le 27 février. Pendant quatre mois, les conseillers ont examiné 52 rapports et pris 19 décisions sur des sujets majeurs : régulation des médias, gestion des fréquences, renouvellement des conventions, délivrance des cartes de presse, ou encore amélioration de la visibilité de l’institution.

Lors de la cérémonie de clôture, le président Édouard Loko a salué le travail accompli, qu’il juge exceptionnel. « Ce que nous avons fait en quatre mois, c’est le travail que d’autres auraient fait en trois ans », a-t-il affirmé. Il a insisté sur le rôle de la Haac dans les préparatifs de l’élection présidentielle de 2026. Dès la reprise en septembre, l’institution entrera dans une phase active liée à la gestion de la période électorale.

Édouard Loko a également lancé un avertissement aux promoteurs de télévisions non en règle. Passé le 30 juin, des sanctions tomberont. Il a par ailleurs dénoncé la publicité mensongère, notamment dans le secteur de la santé, et les dérives de certaines chaînes religieuses.

Sur l’aide de l’État à la presse, le président a annoncé son retour, mais avec de nouvelles conditions. Elle servira à des projets concrets : rénovation de la Maison des médias, paiement de dettes d’eau et d’électricité des associations du secteur, et financement de formations professionnelles.

« L’aide de l’État n’est pas une faveur, elle est prévue par la loi », a-t-il rappelé, tout en assurant que sa gestion sera désormais rigoureuse.

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Moudachirou Souberou

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