Après avoir récompensé les jeunes femmes scientifiques, la Fondation l’Oréal-Unesco motive les jeunes apprenants au Bénin
La Fondation l’Oréal-Unesco poursuit ses activités d’incitation de la jeunesse féminine d’Afrique à porter un intérêt pour la science. Dans le cadre des 15 ans de son programme Jeunes Talents pour les Femmes et la Science en Afrique subsaharienne, elle a organisé une rencontre entre les jeunes apprenants béninois et les lauréates du prix de cette 15e édition.
En présence de la ministre béninoise des Affaires Sociales et de la Microfinance, Véronique Tognifodé, la Fondation L’Oréal a facilité le contact entre les jeunes femmes gagnantes du prix Jeunes Talents et des apprenants du collège d’Enseignement général de Gbagamey, à Cotonou. Il s’agit pour les organisateurs, de présenter aux jeunes apprenants, des modèles en bonne et due forme de qui ils pourraient apprendre afin de poursuivre une carrière dans le domaine de la science.
Aussi, il est question d’inciter les jeunes qui n’ont pas encore choisir de voie à suivre, à s’intéresser de plus près aux questions scientifiques. Au-delà donc, de tous les élèves présents, l’objectif est de faire en sorte que le plus grand nombre de filles se tournent vers une carrière scientifique. Selon Alexandra Palt, Vice-Présidente de la Fondation L’Oréal, la science est un domaine de curiosité. Elle a appelé les filles à s’y intéresser afin de faire partir des femmes élites de leur communauté et du monde.
Pour la ministre béninoise des Affaires sociales et de la Microfinance, c’est une consécration pour les efforts du gouvernement de voir l’Oréal célébrer les talents de sa 15e édition au Bénin. Elle estime que les autorités béninoises travaillent également à promouvoir l’enseignement technique et les filières scientifiques auprès des jeunes apprenants. Elle a appelé les élèves à prendre le temps de s’intéresser à la science et ils verront qu’il n’y a pas plus de difficultés que dans d’autres domaines de la vie.
Les apprenant ont eu le micro et ont posé des questions sur les différents travaux de certains lauréats et ont également cherché à savoir les attitudes à adopter en cas de hauts et de bas lors de la poursuite des objectifs scientifiques. Chaque question a obtenu sa réponse et les apprenants sont sorti de la salle avec plus d’ambitions en termes de choix de carrière et surtout, une sorte de voile levé sur le tabou illusoire que constituaient les sciences pour les jeunes, en l’occurrence les jeunes filles.
