Un trafic de femmes thaïlandaises à destination du Bénin pour prostitution, démantelé
Un réseau de trafic d’être humains vers le Bénin a été démantelé en Thaïlande par la police du pays. Selon les informations, deux femmes thaïlandaises et un homme chinois ont été arrêtés alors qu’ils seraient membres d’un réseau qui trompait des femmes thaïlandaises pour les amener à se prostituer au Bénin, pays d’Afrique de l’Ouest.
Piyanutta Poowiangkaew, 39 ans, a été appréhendée mardi dans un dortoir du tambon Khlong Preng du district de Muang à Chachoengsao, en Thaïlande. Wiyada Pahurat, 35 ans, et le ressortissant chinois Li Yong, 41 ans, ont été arrêtés à l’aéroport de Suvarnabhumi, dans le même pays d’Asie, alors qu’ils passaient l’immigration le même jour, a déclaré le général de division Pol Saruti Kwaengsopa, commandant de la division de lutte contre la traite des êtres humains en Thaïlande.
Les trois hommes sont accusés de trafic d’êtres humains, de participation à la prostitution, d’appartenance à une organisation criminelle et d’incitation de personnes à quitter le pays par erreur. Les arrestations ont eu lieu après que six individus ont déposé une plainte auprès de la police anti-trafic le 12 octobre de l’année dernière, affirmant avoir été victimes du gang.
Les plaignantes ont déclaré avoir reçu des offres d’emploi via le service d’hébergement de vidéos TikTok pour travailler dans un spa de massage thaïlandais au Bénin. Après leur arrivée dans ce pays africain, elles ont été contraintes de travailler comme prostituées. Les victimes ont déclaré qu’elles seraient torturées si elles résistaient. De plus, elles n’ont pas été payées pour leurs services au départ, le gang prétendant qu’il devait couvrir leurs frais de déplacement.
Suite aux plaintes, la police thaïlandaise a lancé une enquête qui a permis d’identifier les trois suspects. Il a déclaré que Piyanutta était chargée de contacter des victimes potentielles sur TikTok. Wiyada et Yong, qui sont mariés, les ont envoyés à l’étranger et les ont forcés à fournir des services sexuels. Les trois ont nié les accusations, selon la police.
Le nom de l’établissement en question, en République du bénin, n’a pas été mentionné et on ne sait pas si les autorités béninoises ont été contactées pour la poursuite de l’enquête car, les trafiquants ont probablement un ou des complices au Bénin qui récupèrent les femmes et les installent.
