RDC: reprise des combats entre l’armée et le M23, des civils pris entre deux feux

RDC: reprise des combats entre l’armée et le M23, des civils pris entre deux feux
Partage
RSS
Recevez notre newsletter

Les tirs font rage dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) et les civils sont pris entre deux feux, y compris les victimes de violences sexuelles qui ont été dirigées depuis les établissements de santé de certaines parties du Nord-Kivu vers les établissements de santé du Sud-Kivu pour y être soignées, a rapporté l’AFP.

La série de combats actuelle a commencé mardi lorsque le groupe militaire rebelle M23 a marché vers Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu, déclenchant une nouvelle bataille contre la Mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe en RDC (SAMIDRC), dirigée par l’Afrique du Sud. Dans un communiqué publié lundi, les rebelles du M23 ont averti le SAMIDRC, en particulier le contingent tanzanien qu’ils accusent d’utiliser l’artillerie lourde pour bombarder des civils, qu’ils seraient des cibles.

Alors que les civils et les prestataires de soins sont pris entre deux feux, Médecins sans frontières a appelé de toute urgence les parties belligérantes à assurer la sécurité des patients, du personnel médical et des établissements de santé. L’organisation a également demandé aux combattants de protéger les civils et de permettre un accès sans restriction aux organisations humanitaires.

Depuis janvier, Médecins sans frontières a « soigné environ 67 blessés de guerre, pour la plupart blessés par balle ou par explosion. Plus de 50 de ces patients étaient des civils, dont 21 enfants de moins de 15 ans ». Des milliers d’enfants sont devenus orphelins à cause des affrontements actuels et certains sont hébergés dans un hôpital du Nord-Kivu.

« Avec l’intensification des combats à Mweso ces derniers jours, le nombre de personnes hébergées à l’hôpital a diminué, de nombreuses personnes fuyant la zone vers Kitshanga, Katsiru, Nyanzale, Pinga, Kalembe et Kashunga. Cependant, au moins 2 500 personnes, dont des enfants dont les parents ont été tués, continuent de se réfugier à l’hôpital de Mweso », indique un communiqué de l’organisation humanitaire.

Partage
RSS
Recevez notre newsletter

Modeste Dossou

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *