Derniers hommages à Philippe Hado : une icône du journalisme béninois qui s’en est allée

Derniers hommages à Philippe Hado : une icône du journalisme béninois qui s’en est allée
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Le mercredi 23 juillet 2025, la salle de conférence du journal La Nation à Cotonou a accueilli une cérémonie empreinte d’émotion en hommage à Philippe Hado, journaliste émérite décédé le 4 juillet dernier à l’âge de 69 ans. Organisée par d’anciens journalistes et professionnels des médias, cette rencontre a célébré la vie et l’héritage d’un homme dont la carrière a marqué la presse béninoise et africaine par son professionnalisme, son intégrité et sa foi inébranlable.

Issu de la septième promotion du Centre d’Études des Sciences et Techniques de l’Information (Cesti) de Dakar, Philippe Hado a débuté sa carrière avec une formation solide qui a forgé son approche rigoureuse du journalisme. Ancien rédacteur en chef du journal La Nation, il a par la suite occupé le poste de chef de programme au projet Pacipe, dédié à la promotion et à la protection de l’environnement. Collaborateur du groupe de presse Continental Communication et premier directeur de publication du quotidien La Nouvelle Expression, il s’est distingué par son attachement indéfectible aux normes professionnelles. Les témoignages unanimes, de la présidente de l’Union des professionnels des médias du Bénin (UPMB), Zakiath Latondji, à l’ancien ministre Gaston Zossou, en passant par des figures comme Léon Brathier ou Gérard Migan, ont souligné sa droiture, sa passion et sa résistance à toute forme de pression.

Homme de foi, Philippe Hado incarnait également une spiritualité profonde. Chrétien fervent, il prônait la prière comme préalable à toute entreprise, répétant souvent : « Dieu fait grâce » et « la foi se partage ». Cette conviction l’a guidé tout au long de sa vie, inspirant ses collègues et proches. Sa disparition laisse un vide immense au sein de la corporation des journalistes, qui perdent un modèle de dignité et de professionnalisme. Philippe Hado laisse derrière lui une veuve et deux filles, désormais adultes et engagées dans leurs carrières.

Inhumé ce jeudi 24 juillet 2025 au cimetière Vassého, sur la route de Ouidah, après un culte d’enterrement, Philippe Hado a été salué une dernière fois par Françis Zossou, au nom de ses pairs. Ses collègues pleurent un homme qui, convaincu que la mort n’est pas une fin, a consacré sa vie à offrir le meilleur à la presse et à sa foi, laissant un héritage durable dans les mémoires.

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Moudachirou Souberou

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