Déclaration lors de la rencontre chef de l’Etat avec les députés de l’opposition : Talon rassure sur son départ en 2026

Les députés Les Démocrates favorables à la révision du code électoral
Lors de la rencontre qu’il a eue lundi dernier avec les députés du parti les démocrates au palais de la Marina, le chef de l’Etat les a invités à saisir l’occasion de ces concertations qu’il a initiées pour faire connaître les points du Code électoral qu’ils souhaitent faire modifier . Selon Patrice Talon, ces rencontres constituent une opportunité qu’il leur offre pour les élections de 2026, puisqu’à à la fin de de son second mandat , il ne se représenterait pas.
C’est la grande indiscrétion de cette rencontre entre les Démocrates et le président de la République. Patrice Talon a voulu assurer que cette rencontre n’était ni une simple formalité, ni une stratégie pour les piéger, mais une véritable plateforme pour procéder, s’ils le jugent nécessaire, au nettoyage du code électoral.
Pour rassurer ses hôtes du moment, et pour leur dire qu’ils n’auraient peut-être plus jamais cette occasion, Patrice Talon leur a indiqué avec tout le sérieux qu’il fallait, semble-t-il, qu’il s’en irait en 2026 à la fin de son second mandat. Et pour rassurer les plus sceptiques d’ente eux, il a donné à chacun d’eux son numéro de portable pour le joindre directement aux cas où il ne tiendrait pas parole.
Ainsi, Patrice Talon entend, comme l’a indiqué récemment le Porte-Parole de son gouvernement, se conformer aux dispositions de la Constitution qui limite le nombre de mandat présidentiel à deux. Suivant les dispositions constitutionnelles, nul ne peut « de sa vie » faire plus de deux mandats présidentiels. La réforme constitutionnelle de 2019, celle initiée par le régime rupture, elle -même, a « corsé » ou « durcit » ces dispositions et mis l’accent sur l’impossibilité de briguer plus de deux mandats présidentiels « de sa vie » Le groupe de mots « de sa vie » ne figurait pas dans les dispositions constitutionnelles relatives à la limitation du nombre de mandats.
Le chef de l’Etat ainsi apaise à nouveau l’opinion publique nationale internationale au sujet de l’intention que certains lui prêtent de vouloir briguer un troisième mandat .