Bonne perspective de croissance, réduction de la dette et gestion optimale, le Bénin dans une bonne dynamique de développement
Le gouvernement du bénin a annoncé que les perspectives de croissance économique du pays ont été révisés de « stable » à « positive » par l’agence internationale de notation financière S&P, qui a également confirmé la notation de ‘BB-’ de la République du Bénin. Les autorités se réjouissent de cette note assez encourageante qui récompense les efforts consentis par le peuple.
« Le 16 octobre 2024, l’agence internationale de notation financière S&P a confirmé la notation de ‘BB-’ de la République du Bénin, avec une perspective révisée de « stable » à « positive ». Cette révision reflète la solidité des fondamentaux économiques et financiers du pays, malgré un environnement international et régional instable », a indiqué que gouvernement à travers un communiqué de presse.
Il explique que « S&P souligne le dynamisme de l’économie béninoise, avec une croissance de 6,4 % du PIB en 2023 et des prévisions moyennes de 6,6 % pour les quatre prochaines années ».
« Cette performance est attribuée aux réformes structurelles ambitieuses engagées par la République, ainsi qu’aux investissements stratégiques, tels que le développement de la zone industrielle de Glo-Djigbé et l’extension du Port de Cotonou, qui contribuent à la diversification et à l’amélioration de l’attractivité économique du pays. L’agence met en avant les progrès significatifs en matière de gestion budgétaire, avec un déficit projeté à 3,7 % en 2024, qui devrait passer sous le seuil communautaire de 3 % dès 2025. Cette amélioration résulte d’une augmentation des recettes fiscales et d’une optimisation des dépenses publiques, reflet du succès du programme de réformes soutenu par le FMI », poursuit le communiqué.
Dans le même temps, la dette du bénin n’augmentera pas, mais connaîtra plutôt une réduction compte tenu de ce qu’elle appelle la maîtrise des dépenses. « S&P anticipe par ailleurs une réduction progressive de l’endettement, qui devrait passer de 54,5 % du PIB en 2023 à environ 50 % en 2026. Ce niveau est considéré comme soutenable, grâce notamment à la maîtrise des dépenses et à la consolidation budgétaire, ainsi qu’à une croissance soutenue et à l’accès privilégié du pays aux financements concessionnels ».
« Enfin, S&P reconnaît le rôle clé de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) dans la stabilisation des réserves, en garantissant la stabilité de la monnaie. Grâce à ces efforts récents, les actions de la BCEAO au cours des cinq dernières années ont consolidé la résilience économique du pays », conclut le communiqué du gouvernement.